Katalin Ozogany est venue à TAKH les 21 et 22 septembre dernier pour observer les Przewalski et nous présenter le résultats de ses recherches.
Katalin a rédigé un article sur ses recherches, article que vous pouvez consulter ci-dessous.
https://ecoevocommunity.nature.com/users/katalin-ozogany
Les recherches de Katalin démontrent que, en regardant la distance entre individus et la similarité de sens de déplacement et en utilisant les données du suivi de 25 ans des équipes d’Hortobagy (réserve en Hongrie), la famille (jument+ enfants de 1-5 ans) est vraiment un composant distinct dans le harem (plus proches et plus synchronisés qu’avec les autres).
Des vidéos courtes de quelques minutes filmant les déplacements des chevaux permettent de déterminer l’organisation sociale du troupeau. Pour filmer il y a un drone très haut (plus de 100m) et un autre plus bas qui permet de reconnaitre les chevaux (10-30m environ).
Ils ont aussi découverts que les harems étaient plus proches quand les étalons sont de la même mère ou des mêmes parents.
Également, le fait que les juments se connaissent joue aussi un rôle sur la proximité des harems. Grâce à cela et à leurs vidéos ils peuvent prédire les changements de groupes de juments. Cela se prédit avec le fait qu’en terme de similarité de déplacement, deux juments de groupes différents sont plus alignées entre elles qu’avec celles de leur groupe.
Après en terme de placement des groupes dans le troupeau, ce sont les harems les plus conséquents et expérimentés (durée de vie du harem et expérience de l’étalon) qui sont le plus au centre. Mais le centre ne garantit pas forcément d’être le plus loin des célibataires.
Nous pouvons donc dire que ces recherches sont assez révolutionnaires car avec un suivi court dans le temps, nous pouvons avoir accès à des informations similaires à du suivi long et non automatisé.