Forte de plus de 30 ans d’actions et d’expérience, TAKH inscrit ses missions et ses objectifs dans une démarche pour et avec les chevaux.
Poursuivre la sauvegarde des chevaux de Przewalski
La population mondiale actuelle des chevaux de Przewalski est issue de seulement 13 chevaux. Afin de favoriser une plus grande diversité génétique, l’échange de chevaux entre projets ainsi que la création de nouveaux sites d’accueil est nécessaire. Pour ce faire, TAKH pousse à la création d’une alliance internationale et inter-sites accueillant des chevaux de Prazewalski. Près d’une dizaine de sites accueil sont déjà identifiés et des relations sont établies avec plusieurs pays (Hongrie, Espagne, République Tchèque, Mongolie…).
Takh contribue à pérenniser la population autonome de chevaux de Przewalski sur le site conservatoire du causse Méjean et soutenir les autres programmes de réintroduction et de conservation.
Relier sciences et société
L’histoire de la naissance de Takh s’est dessinée autour d’une équipe de biologistes. Elle hérite de cet état d’esprit à l’interface entre les sciences du vivant et le terrain. Les 400 hectares de végétation steppique, le troupeau d’une trentaine de chevaux, les données acquises depuis 30 ans et les matériels biologiques attirent les chercheurs sur le site du causse Méjean. Ce lieu est unique puisque le troupeau évolue sans assistance humaine avec une dynamique sociale autonome et que l’histoire de chaque cheval est connue. Takh impulse des programmes de vulgarisation scientifique en éthologie équine depuis quinze ans. Le site caussenard et l’équipe scientifique ouvrent aujourd’hui des perspectives nouvelles à des voies de réflexion et d’action dans des champs complémentaires et sur des thématiques aussi essentielles que l’éducation, les arts et l’artisanat, la culture ou la santé environnementale.
Takh prend part aux enjeux sociétaux du futur et à nos changements de regards envers les autres vivants.
Questionner un modèle de co-existence
La présence de chevaux qui vivent en autonomie en France ou en Mongolie amène des réflexions sur la gestion d’espaces naturels partagés avec des populations humaines. L’implantation du projet sur le causse Méjean positionne de fait Takh sur un lieu historiquement dédié au pâturage de brebis et en zone coeur du Parc National des Cévennes. Aujourd’hui, l’évolution du climat et l’effondrement de la biodiversité poussent Takh à s’affirmer comme un observatoire de terrain et d’expériences qui a le pouvoir d’agir sur les consciences et les changements de pratiques. Le site attire à lui des projets éclectiques, tous guidés par cette vision commune de la « coviabilité » des espèces pour des relations durables et soutenables avec nos milieux.
Takh a créé et fait vivre un lieu unique qui n’est pas un sanctuaire dont l’humain serait exclu, mais un lieu de vies partagées entre tous les vivants.